Nous imaginions la forêt pour cacher les œufs. Au milieu des arbres, avec leurs feuilles, d’un vert tendre, pour étouffer les cris de la marmaille, les petites jambes colorées jouant à cache-cache avec les troncs.
Mais la météo, capricieuse et oscillant
entre rares averses et pluie éparse, nous a fait choisir une solution de repli
avec un toit pour protéger le goûter…
Donc nous avons caché les œufs dans les
hangars et un peu sur la pelouse. En haut, en bas, dans les herbes, bien en
vue, parfois de façon perfide et nous les avons laissés chercher.
Bien sûr, il a fallu contenir les plus
grands pour que les petits raflent tout, et certains ont été assez mignons pour
recacher ceux qu’ils avaient trouvé. Les paniers débordaient et ils les ont
tous compté. Le nombre exact est : « beaucoup ! »
Bref nous aurions pu passer l’après-midi
à les regarder chercher quand, parfois, il s’en trouvait à leurs pieds… mais l’appel du goûter nous a ramené à la
raison et c’est autour de gâteaux que les parents ont continué de papoter
pendant que leurs progénitures cavalaient au grand air parce que les nuages ont
oublié de pleurer sous le souffle du vent…
Céline Grégoire